La prévention du cancer

Prévenir le cancer

  • Que puis-je faire moi-même ?

  • Que peut faire mon médecin traitant ?

  • Que peut faire le médecin spécialiste pour moi ?

Prévention primaire et secondaire

La prévention primaire désigne tout ce que vous pouvez faire avant même que la maladie ne se déclare.

La prévention secondaire a pour but majeur de dépister la maladie à un stade précoce, plus facilement traitable.

Agissez vous-même !

Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire pour augmenter vos chances d’éviter le cancer.

Les principaux conseils pour la prévention primaire concernent une vie saine, tels que :

  • Ne pas fumer
  • Consommer de l’alcool avec modération
  • Manger sainement
  • Bouger régulièrement
  • Faire attention à l’exposition au soleil

La prévention primaire consiste à faire le nécessaire avant l’apparition de la maladie.

La prévention secondaire implique notamment plus de diagnostic, notamment d’autodiagnostic. Vous pouvez détecter le cancer du sein à un stade précoce, où il est toujours traitable, en palpant régulièrement vos seins, même si cela fait parfois encore débat. Les hommes quant à eux pourraient penser à palper de temps en temps leurs testicules. Le cancer des testicules frappe surtout les hommes jeunes et est généralement tout à fait traitable.

Il est également conseillé de garder à l’œil les petites taches sur la peau, et même en prendre une photo datée, afin de comparer plus tard.

N’hésitez pas à consulter votre médecin si vous voyez quelque chose d’étrange. N’appliquez pas la politique de l’autruche.

Bouger régulièrement permet de prévenir le cancer.

Un auto-examen régulier de vos seins, de vos testicules et des taches cutanées peut aider à détecter les anomalies. Si vous remarquez quelque chose de suspect, consultez immédiatement votre médecin traitant.

Consultez votre médecin

Le médecin traitant peut vous conseiller les vaccinations appropriées. Ceci fait également partie de la prévention primaire.

Il est important de noter qu’il s’agit ici de deux vaccins contre des maladies sexuellement transmissibles.

Le vaccin HPV prévient le cancer du col de l’utérus en vous protégeant contre le papillomavirus humain. Il est conseillé aux femmes de se faire vacciner de préférence avant les premiers rapports sexuels, et au plus tard à 25 ans. En Belgique, le vaccin est remboursé pour les filles entre 12 et 18 ans.

L’hépatite B provoque le cancer du foie, mais il existe un vaccin efficace contre cette maladie inflammatoire. Depuis de nombreuses années, il fait partie du paquet de vaccins de base pour nourrissons. Il est plus que probable que la plupart des jeunes et jeunes adultes nés dans notre pays ont été vaccinés, car l’inoculation du vaccin est la règle générale.

En ce qui concerne les voyageurs, il existe un vaccin combiné contre l’hépatite A et B, fortement conseillé en cas de voyages hors Europe Occidentale.

Peut-être possédez-vous encore un livret ou une carte de vaccination qui vous renseignera sur les vaccins que vous avez reçus. Si ce n’est pas le cas, une analyse de sang peut vous indiquer quels anticorps vous avez.

Secondaire

Il existe pour un nombre limité de cancers des stratégies de dépistage, qui ciblent généralement des groupes bien définis. On utilise le terme anglais ‘screening’ pour désigner ce type de dépistage.

  • Cancer du sein : une mammographie tous les 2 ans pour les femmes entre 50 et 70 ans (gratuit en Flandre et à Bruxelles)
  • Cancer du col de l’utérus : un frottis tous les 3 ans de 25 à 65 ans, ou dès les premiers rapports sexuels.
  • Cancer du gros intestin : analyse de selles tous les 2 ans à partir de 50 ans (gratuit en Flandre et à Bruxelles)
  • Cancer de la prostate : analyse de sang à partir de 50 ans ou plus jeunes s’il y a un risque familial, que vous pouvez faire effectuer auprès de votre médecin traitant.

Certaines personnes présentent un risque de cancer plus élevé qui est lié à leur historique familial ou personnel. Si une forme de cancer a atteint plusieurs personnes dans votre famille, il sera nécessaire de faire des analyses spécifiques, et vous pouvez alors déroger aux normes citées plus haut.

Des personnes au teint clair (aux cheveux roux ou blonds) par exemple, qui supportent mal l’exposition au soleil, présentent un risque personnel accru de cancer de la peau. Vous pouvez montrer vos taches cutanées à votre médecin généraliste, ou les faire cartographier par un dermatologue. Pour ce qui est de la prévention primaire, il faut dans ce cas éviter plus que d’autres personnes toutes les sources de rayons ultraviolets.

Renseignez-vous sur les causes de décès de vos oncle et tantes, vos parents et grand parents, neveux et nièces, et vérifiez s’il existe un risque spécifique dans votre famille. Parlez-en à votre médecin traitant. Quelquefois une analyse génétique peut être concluante, par exemple pour les formes familiales de cancer du sein, qui peuvent parfois déjà atteindre des jeunes femmes. La prévention primaire peut alors dans certains cas requérir l’ablation des seins.

Vous pouvez consulter votre médecin traitant pour les vaccins recommandés, les tests préventifs et, évidemment, pour obtenir des conseils.

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